Et pourquoi ce nom ?

Fast Fourier Translations est un jeu de mots sur Fast Fourier Transform (transformée de Fourier rapide), algorithme capable de représenter n'importe quel son comme combinaison d'ondes sinusoïdales de différentes tailles (comme celle-ci dessus). Le traitement du son numérique avec la FFT sous-tend nombreux aspects qui nous rendent la vie moderne plus belle, plus pratique et plus commode : Spotify, Siri, logiciel d'enseignement du piano...

Fast Fourier Translations aspire également à vous proposer des solutions de traductions entre le français et l'anglais répondant à vos besoins de manière plus belle, plus commodes et plus pratiques… et plus rapides !

Soyons un peu plus personnels. En plus d'être un manipulateur accompli des mots et du son, j'ai également joué de la batterie pendant de nombreuses années. Ma philosophie à l'égard de la batterie s'est avérée également applicable à la traduction :

  1. Être fiable

  2. Être ponctuel / respecter le tempo

  3. Créer une ambiance ou un contexte qui permet aux talents des autres de briller

Fast Fourier Translations est détenu et exploité par Simon Sleath, BA Hons, Cert Ed, MCIL. Son immersion dans la langue française résulte d'une relation de 30 ans avec le Sénégal, Afrique de l'Ouest, dont un séjour de cinq ans. Ses services linguistiques s'appuient sur son expérience, ses qualifications et ses compétences de plus de 25 ans dans les domaines des langues, de la publication assistée par ordinateur, de la production de médias audiovisuels et de l'éducation. Il est un « Chartered Linguist » du Chartered Institute of Linguists en tant que traducteur, et un associé de la Performing Right Society en tant que compositeur de la musique.

Mon approche pour une bonne traduction du français vers l’anglais

Je suis content que vous lisiez encore ! Mon approche de la traduction a également été influencée par la théorie pédagogique que j'ai étudiée pour ma maîtrise. Elle a fourni un prisme à travers lequel on peut évaluer ce qui rend la communication réussie et mémorable.

Voici quelques-unes des règles empiriques que j'ai développées en conséquence pour mes traductions du français vers l'anglais :

  1. Utiliser un langage kinesthésique, c'est-à-dire essayer de faire appel aux sens. Les meilleurs écrits journalistiques en anglais tels que The Economist ou The Guardian utiliseront des images et des métaphores frappantes ainsi que des verbes énergiques pour donner vie au sujet. Par exemple, au lieu de deal with, dites grapple with. Ou : « Negotiators are looking for a fig-leaf solution » (Les négociateurs cherchent une solution feuille de vigne, c’est-à-dire une sortie digne bien qu’humiliante)

  2. L'anglais aime souvent travailler du particulier au général alors que le français est le contraire. Cela signifie inverser les phrases afin d'énoncer d'abord le résultat et l'explication ensuite.

  3. Parce que l'anglais veut savoir d'abord quelle action a eu lieu, les verbes sont plus importants que les noms. Le français décrira une situation plutôt en termes d'états, comme véhiculés par les noms.

  4. Utiliser autant de noms composés que possible en anglais. Être capable d'improviser de nouveaux mots en quelques syllabes qui répondent à de nouveaux développements et les définissent en même temps est l'une des plus grandes forces de l'anglais. Par exemple to crowdsource, lifehack, ou (mon préféré de 2021) pingdemic (ping : son d'alerte de l'appli Covid + pandémie = un fléau de notifications !)

  5. Garder le texte intéressant avec des synonymes. Profiter de la richesse du vocabulaire que les différents peuples ont apporté à la langue anglaise : les Anglo-saxons, les Vikings et les Normands, le Commonwealth, les Américains…

  6. Enfin, appliquer le test « Et alors ? ». Cela oblige chaque déclaration et dispositif syntaxique à justifier son inclusion. Est-ce que le sens est conservé si on l’enlève ? Si c'est le cas, on peut l’enlever. L'anglais a tendance à être concis, principalement en raison des noms composés mentionnés ci-dessus. Il occupe environ 15 % moins d'espace sur la page que le français, ce qui a des répercussion systématiques sur la localisation en PAO.